LUTEA
Anne-Sylvie Godeau
Fabriquante de couleurs
Je suis entrepreneure et commercialise une gamme de couleurs organiques dites laques végétales sous forme de pigments et d’aquarelles pour les Beaux-Arts et les métiers d’arts.
LUTEA, valorise une filière de production de plantes tinctoriales en Europe pour l’extraction du bleu Indigo entre autres colorants recherchés, tant pour leurs couleurs que pour leurs propriétés médicinales. Je suis engagée au développement de tous les aspects de l’entreprise, des cultures à l’extraction des colorants, vers la transformation chimique des pigments à la commercialisation des couleurs.
Les collaborations et la transmission font parties des objectifs clefs de LUTEA. Je dispense régulièrement des formations autant dans les écoles et associations qu’aux particuliers.
La couleur est un langage, omniprésent dans tout les domaines de nos vies et ce depuis que l’humain à tracé et donné à voir son histoire. J’estime quelle chance et combien de joie de pouvoir révéler les couleurs depuis des matières premières végétales et minérales, qui transmises aux artistes, seront des outils d’expressions vibrants et reflets du vivant .
Découvrez la visite de l'atelier
Après un petit mot de présentation de l’ASBL l’Arbre qui pousse, tiers-lieu d’émergence situé à Ottignies, dans lequel participe activement Anne-Sylvie, cette dernière nous a fait remonter le temps, à la découverte des techniques de la coloration du textile, liées à la création des colorants.
Elle propose des couleurs et des pigments extra-fins provenant de plantes dont l’origine varie : glanées, cultivées, recyclées… allant du bleu indigo du polygonum au gris du fraisier.
Grâce à des rencontres réalisées dans différents salons européens où étaient présents des grands marchands de couleurs, sa gamme de produits s’exporte jusqu’en Australie.
Durant la visite, elle a également invité les visiteurs à découvrir ses cultures et la serre qu’elle testera cette année. Entre les différentes machines installées, cette dernière lui permettrait de transformer les plantes cultivées directement à côté de son champ et de ne plus les transporter jusqu’à son laboratoire à Sart-Risbart.